Alors que le rapport parlementaire sur la conditionnalité des aides publiques est rendu aujourd’hui, la CFE-CGC tient à rappeler son attachement à la nécessité de conditionner ces aides.
Cette question des conditionnalités constitue un instrument essentiel au déploiement de la politique publique. Garantes de la bonne utilisation de l’argent public, notre bien commun, elles participent à la restauration de la confiance dans les choix politiques effectués. Porteuses du levier d’efficacité des mesures de relance, elles contribuent à la construction d’une croissance future retrouvée.
La CFE-CGC est convaincue qu’une politique de conditionnalités intelligemment menée, en l’adaptant aux spécificités de terrain en lien avec les partenaires sociaux, représente une opportunité d’accompagner les transformations auxquelles nos entreprises doivent répondre pour relever les défis des transitions écologiques et numériques, et les nombreux enjeux sociaux et sociétaux. Cette politique de conditionnalités permet également d’orienter notre modèle vers une économie plus durable avec un partage de la valeur laissant plus de place à l’investissement et l’emploi.
Ce rapport propose à la fois un meilleur contrôle (via la création d’un Office parlementaire commun) et une contractualisation des aides. Cette idée de contractualisation défendue par la CFE-CGC est la contrepartie indispensable pour garantir l’efficacité de la dépense publique et devrait pouvoir s’appliquer au crédit impôt recherche, ou feu CICE (devenu allègement de charges).
Au-delà des propositions de ce rapport qui vont dans le bon sens, et qui donnent sa place au dialogue social avec une consultation des comités sociaux et économiques (CSE) et des négociations de branche sur la trajectoire de la Stratégie Nationale Bas-Carbone (SNBC), la réussite d’une politique de conditionnalité se juge à sa mise en œuvre.
Et pour la CFE-CGC, il convient de passer à l’action rapidement.
Pierre Jan - Relations Presse et institutionnelles
pierre.jan@cfecgc.fr - Tél. : 01 55 30 12 92 - 06 32 05 69 02
Les rendez-vous de la retraite du 28 juin au3 juillet 2021 avec l'Agirc-Arrco et l'Assurance retraite
La semaine des Rendez-vous de la retraite est, comme chaque année, l’occasion de prendre le temps de s’informer sur ses droits à la retraite.
Du lundi 28 juin au samedi 3 juillet 2021, plus d’un millier de conseillers retraite seront mobilisés pour apporter des réponses personnalisées aux actifs. 40 000 entretiens proposés par téléphone ou en face à face, dans le respect des règles sanitaires en vigueur, au sein de l’un des 260 points d’information retraite répartis dans toutes les régions de France métropolitaine et dans 4 départements d’outre-mer (Guadeloupe, Guyane, Martinique et La Réunion).
Ouverture de la prise de rendez-vous le lundi 7 juin sur le site :www.rdv-retraite.fr
Informations pratiques sur le site des Rendez-vous de la retraite :www.rdv-retraite.fr
Dates des RDV de la retraite : du lundi 28 juin au samedi 3 juillet 2021. Du lundi au vendredi de 8h30 à 19h, le samedi de 9h à 18h. Un tchat en ligne organisé avec le magazine Notre Temps, sur leur site internet, le mardi 29 juin à 10h30.
Parce que les actifs souhaitent aujourd’hui pouvoir accéder facilement à l’ensemble de leurs droits retraite, base et complémentaire, l’Assurance retraite et l’Agirc-Arrco agissent ensemble pour vous simplifier la vie.
Avec la participation des groupes de protection sociale : AG2R LA MONDIALE • ALLIANCE PROFESSIONNELLE RETRAITE (AGRICA • AUDIENS • B2V • IRP AUTO • LOURMEL • PRO BTP) • APICIL • BTPR • CRC • CGRR • IRCEM • IRCOM • KLESIA • MALAKOFF HUMANI
Retrouvez le Webinar réalisé par Abdel Belaroussi, directeur du réseau commercial et des relations extérieures à la Mutuelle génèrale.
L'impact de l'investissement responsable
Formations référent harcèlement sexuel et agissements sexistes
Depuis le 1er janvier 2019, un.e référent.e en matière de lutte contre le harcèlement sexuel et les agissements sexistes doit obligatoirement être nommé.e : · Dans tous les CSE · Dans les entreprises de plus de 250 salarié.e.s En pratique, les entreprises de plus de 250 salarié.e.s comptent ainsi deux référent.e.s : l’un.e étant désigné.e par le CSE et l’autre par l’employeur. Le cadre législatif reste extrêmement flou quant à leur rôle respectif et il l’est encore plus quant à la complémentarité entre ces deux acteurs. C’est précisément la raison pour laquelle nous tenons à proposer un contenu de formation qui répondra à vos attentes. RDV sur Secafi pour choisir votre session de formation.
Nos expertes et experts se mobilisent pour vous apporter décryptages, analyses et réponses à toutes vos interrogations. Nous vous proposons d'ores et déjà plusieurs décryptages.
A l'initiatite de la CFE-CGC, et dans le cadre du projet restaurer la confiance, une table ronde
" Comment la Data change la donne ? " aura lieu à la Maison de la CFE-CGC* à partir de 17h30.
LE DÉROULEMENT :
Nous accueillerons les intervenants suivants pour débattre avec vous :
- Henri Isaac, maitre de conférences à l’Université de Paris Dauphine et Président du Think Tank Renaissance Numérique, auteur du livre « Les Business Models des plateformes », et expert des questions de création de valeur par les données.
- Jacques Mérino, Lieutenant-Colonel, chef du service sécurité économique et protection des entreprises à la gendarmerie nationale.
- Anne-Sophie Taillandier, directrice de la plateforme TeraLab, proposant des outils permettant une collaboration entre entreprises et chercheurs destinée à l’accélération de projets IA, Big Data et IOT développée au sein de l’Institut Mines Telecom.
- Fabien Gainier, membre du bureau de la fabrique des mobilités, une association qui produit des données et ressources ouvertes, utiles à tous les acteurs, dans l’objectif d’accélérer la transition vers une mobilité durable.
Les tables rondes seront animées par Nicolas Blanc, Délégué national CFE-CGC.
Inscription obligatoire.
L'évènement est accessible en présentiel et distanciel.
*Maison de la CFE-CGC - 59, rue du rocher 75008 Paris
M° : Europe, Villiers ou St Lazare
En supprimant pour les salariés, les visites avec les médecins du travail, les décrets d’application qui entreront en vigueur au 1er janvier vont supprimer les visites d’embauche et systématiques. Finie la prévention individuelle !
La voie s’ouvre aux dégâts humains financiers et contentieux !
Seuls les ouvriers dont la situation de travail présente un risque pour la santé avéré et mesurable (amiante, produits cancérogènes, radiations ionisantes…) auront accès au médecin du travail en embauche et de façon régulière.
Pour la CFE CGC, c’est un déni complet de l’émergence des risques psychosociaux et organisationnels, de l’émergence des suicides et du burn-out (150 000 cas par an selon l’INSERM). C’est un déni complet des risques subis par les cadres au forfait-jours qui travaillent parfois plus de 70 heures par semaine et qui présentent 3 fois plus de risque cardiovasculaire ou d’AVC que le reste de la population.
Cela veut dire que la population des cadres et employés du tertiaire ne connaitra plus leur médecin du travail et n’aura donc pas l’idée de se confier à celui-ci. C’est ainsi tout un pan de prévention individuelle qui est abandonné.
En supprimant cette prévention individuelle, la loi supprime également la prévention collective en entreprise puisque le médecin du travail n’aura plus les indicateurs pour alerter les directions et les CHSCT sur les risques qu’il aura détectés lors du colloque singulier avec le salarié.
Nous n’avons plus le pouvoir d’agir sur la loi travail mais la CFE-CGC se doit d’alerter les pouvoirs publics.
La CFE-CGC voit au quotidien les conséquences délétères du stress et du burn-out. En l’état, nous allons vivre des drames dans nos entreprises et c’est la population de l’encadrement qui va payer les frais de ce recul social majeur.
Pierre Jan - Relations Presse et institutionnelles
Tél. : 01 55 30 12 92 / 06 32 05 69 02
E-Mail : pierre.jan@cfecgc.fr
Notre document « Élections CSE : 6 actions pour réussir » vous accompagne pour préparer et organiser au mieux l'élection du comité social et économique (CSE). Il s'articule en six parties :
- Avoir en tête le calendrier global de l’organisation des élections professionnelles
- Négocier au préalable le périmètre de vos élections
- Avoir en tête les éléments majeurs pour la CFE-CGC au moment de la négociation du PAP
- Bien préparer sa liste de candidats
- Kit Com’ CFE-CGC - À utiliser pour votre campagne électorale
- Avoir en tête les éléments majeurs au moment du remplissage du PV d’élections (CERFA)
Réservé aux adhérents CFE-CGC, retrouvez l'intégralité du document sur l'intranet confédéral.
Sur la question du SMIC, "Il y a un vrai problème d'ordre général sur les rémunérations."