Communication sur l’engagement (Coe)

Rédigé le 31/07/2024

La CFE-CGC salue le nouveau paquet énergie-climat qui montre la voie en vue de la conférence mondiale sur le climat de 2015 et répond au dernier rapport du GIEC à destination des décideurs. La France doit transformer l’essai lors de la conférence environnementale, en améliorant la loi sur la transition énergétique.

Malgré leurs divergences, les dirigeants européens ont réussi à adopter un paquet énergie-climat qui a pour ambition de réduire d’au moins 40 % les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 comparé à 1990. La CFE-CGC tient à saluer cet accord qui permet à l’Europe d’envoyer au reste du monde un message clair en vue de la conférence mondiale sur le climat (COP21) de 2015.

Le dernier rapport du GIEC est sans appel et lance un nouveau signal d’alarme auprès des décideurs : face à l’ampleur du réchauffement climatique, il faut agir vite pour réduire les émissions de C02. Pour la CFE-CGC, l’accord européen constitue un signal fort adressé aux partenaires internationaux de l’Europe et met désormais la pression sur les principaux émetteurs de gaz à effet de serre.

Le président de la République a jugé cet accord « ambitieux pour la planète » avec « l’Europe qui montre l’exemple ». La CFE-CGC appelle donc le gouvernement à transformer l’essai et à traduire cette ambition en actes concrets.

Une première occasion lui est offerte lors de la conférence environnementale annoncée fin novembre. La CFE-CGC y défendra ses positions et attend du gouvernement qu’il y passe à l’acte, en :

•    mettant en cohérence sa politique énergétique avec des enjeux intimement liés entre eux : la lutte contre le réchauffement climatique, la réduction des émissions de CO2, la transition énergétique basée sur une stratégie bas carbone, une politique de transports et de mobilité ambitieuse, une fiscalité écologique juste et l’amélioration de la qualité de l’air.

•    favorisant la mobilisation des salariés pour réussir celle de la société, clef de la réussite de la COP21. Formation, transitions professionnelles, exemplarité environnementale des entreprises et adaptation aux conséquences du réchauffement climatique… tous ces sujets doivent pouvoir être débattus au sein des entreprises, ce qui exige du gouvernement qu’il fasse entrer le développement durable dans le champ du dialogue social.

La CFE-CGC appelle aussi le gouvernement à profiter du débat au Sénat à venir pour améliorer la loi sur la transition énergétique. Il devra donner encore plus la priorité aux objectifs liés à la stratégie bas carbone et lever les interrogations persistant sur le coût de la transition, son financement comme le soutien à l’innovation et aux filières industrielles ou bien la place du pétrole et de la stratégie de sécurisation des approvisionnements. Ce n’est que si elle est pragmatique, financièrement soutenable et créatrice d’emplois durables, que les Français adhéreront à la transition énergétique et à l’ambition climatique du gouvernement.

Afin de porter ses convictions, la CFE-CGC se mobilisera dans les prochaines semaines, lors de la conférence environnementale et auprès des sénateurs. Pour que l’engagement climatique du gouvernement se traduise dans les faits, soit compris des salariés et permette à la France de transformer l’essai !


Dossier suivi par Alexandre GRILLAT, secrétaire National secteur Développement durable, Énergies, RSE, et Logement
Tél. : 06 85 02 71 20 -  E-mail : alexandre.grillat@cfecgc.fr

TEXTE DE PRÉSENTATION

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La CFE-CGC organise, en partenariat avec l’Agefiph, un colloque intitulé "Handicap, égalités des chances et si on en parlait ?" le 16 décembre 2019 de 19h à 21h30 à l'Espaces Diderot situé au  10 rue Traversière à Paris.

Programme

Ouverture du colloque par François Hommeril, président de la CFE-CGC.
Introduction par Mireille Dispot, secrétaire nationale CFE-CGC secteur Égalités des chances.

Table ronde 1 : les réalités dans le monde du travail
• Hélène Bérenguier, directrice adjointe du FIPHFP (fonds pour l’insertion des personnes handicapées dans la fonction publique)
• Malika Bouchehioua, présidente de l’Agefi ph (Association de gestion du fonds pour l'insertion des personnes handicapées)
• Dr Anne-Michelle Chartier, déléguée nationale CFE-CGC secteur Égalités des chances et médecin du travail
• Dr Fabienne Jaworski, médecin coordonnateur du Groupe Thales
• Hugues Thibault, expert confédéral égalité des chances, agent du ministère de l’Intérieur

Intervention de Christophe Roth, délégué national CFE-CGC secteur Égalités des chances, 1er vice-président du FIPHFP, administrateur national Agefiph

Table ronde 2 : les défi s pour quelles égalites des chances ?
• Jean-Philippe Cavroy, directeur Clubhouse Paris
• Sophie Cluzel, secrétaire d’état en charge des personnes handicapées
• Dominique Gillot, ancienne ministre, sénatrice, députée et actuelle présidente du CNCPH
• Bertrand Picard, Directeur de la Mission handicap à la Direction de l’intervention sociale et de l’Accès aux soins (DISAS) à la CNAM
• Marine de Pimodan, HR Partner handicap mission insertion DRH Thales France

Clôture par Gérard Mardiné, secrétaire général de la CFE-CGC.

Inscription obligatoire à cette adresse

La version finale du rapport sur la lutte contre les discriminations en entreprise a été publiée le 16 novembre 2016. Ce rapport a été élaboré par les organisations syndicales et les associations travaillant sur le champ de la diversité.

Toutefois, la CFE-CGC regrette que la délégation patronale n’ait pas vu dans ce sujet un moyen d’améliorer l’efficacité de l’entreprise.

Qu’est-ce qui démotive les salariés ? Le fait de se sentir maltraités sur des critères non liés au travail : sexe, race, origine sociale, appartenance syndicale… Les différences salariales sur des compétences ou des résultats savent s’expliquer et sont comprises le plus souvent par les salariés. Ce qui n’est pas compris, c’est l’injustice qui engendre frustration, ressentiment et démotivation. Les propositions du rapport publié officiellement ce 16 novembre proposent quelques éléments de progrès dont trois principaux :

- La mise en place d’indicateurs sur les discriminations potentielles. C’est un outil de diagnostic, destiné aussi bien aux chefs d’entreprises qu’aux représentants du personnel permettant de mettre le doigt sur des discriminations dont le chef d’entreprise n’est souvent même pas conscient.

- La mise en place d’un référent dans l’entreprise pour avoir quelqu’un qui connaît le sujet, qui le comprend, qui sait examiner avec le plus d’objectivité possible les écarts constatés et qui sache proposer des améliorations.

- La mise en place de formations, pour un référent, un chef d’entreprise ou un représentant du personnel, c’est d’abord un outil d’amélioration, car avant d’interpréter il vaut mieux savoir de quoi on parle, comment on mesure, et avoir des pistes de ce que l’on peut faire en cas d’anomalies constatées.

Ces trois mesures ne sont pas coûteuses pour l’entreprise. La formation peut être éligible à la formation professionnelle. Un référent, c’est quelques heures affectées à un salarié pour améliorer l’engagement des salariés de tous les salariés. Des indicateurs ou des données, ajoutés à une liste déjà existante ne demandent pas beaucoup de travail supplémentaire par rapport à un bilan social ou à une base de données économiques et sociales déjà en place dans les entreprises…

Alors clairement, la CFE-CGC ne comprend pas et regrette le comportement des délégations patronales qui d’une certaine façon, montrent le peu de cas qu’elles font de leurs salariés qui sont pourtant leur principale richesse.

Contact CFE-CGC Presse et Institutions : 
Pierre Jan / 06 32 05 69 02 - pierre.jan@cfecgc.fr 

La CFE-CGC a adhéré, en février 2018, au Global Compact des Nations unies sur le respect des normes internationales du travail et de l'environnement. Elle réaffirme son engagement aux 17 objectifs de développement durable (ODD) avec sa nouvelle communication d'engagement 2024.

Pour rappel, la COE est une déclaration publique par laquelle les membres informent leurs parties prenantes de leurs efforts en faveur des principes du Global Compact et de leur engagement envers l'initiative.

Par son adhésion au Global Compact, la CFE-CGC s’engage notamment à :

  • Inclure les dix principes du Pacte mondial dans sa stratégie globale (Développement durable, Responsabilité sociétale des entreprises).
  • Promouvoir les dix principes du Pacte mondial auprès des entreprises publiques et privées à travers sa communication.
  • Collaborer avec le Global Compact France et l'Organisation internationale du travail (OIT).

CONCILIER PERFORMANCE ÉCONOMIQUE ET DURABILITÉ SOCIÉTALE ET ENVIRONNEMENTALE

Pour la CFE-CGC, il s’agit de faire du développement durable et de la RSE des vecteurs importants de notre approche revendicative du changement comportemental des entreprises et des administrations, en remettant l’humain au cœur des débats. La CFE-CGC continuera à porter les sujets sur l’éthique et la gouvernance, en travaillant avec les partenaires les plus exigeants, les experts les plus pointus et en organisant des conférences et débats sur ce thème pour témoigner de notre participation active à ce changement inéluctable de société.

La CFE-CGC encourage l’intégration de la cause environnementale dans l’ensemble de ses revendications. En prenant part récemment aux discussions liées à l’élaboration de la Loi Climat et Résilience, la CFE-CGC a souhaité être force de propositions afin de faire émerger des solutions vers une économie bas carbone.

L’avenir des entreprises réside en effet dans l’harmonie entre performance économique et durabilité sociétale et environnementale. Les sujets de gouvernance, d’environnement et d’éthique sont liés et doivent donc être placés au cœur de notre avenir syndical.

Le gouvernement prévoit la dégressivité des allocations chômage pour les "hauts revenus". La porte ouverte à la dégressivité pour tous, sans nul doute.

Retrouvez le PODCAST de l'émission ici