Les 85 propositions issues du « Rocher de la santé » constituent pour la CFE-CGC la pierre d’angle de cette refondation. Pour sous-tendre cette démarche, un spot d’animation publicitaire a été diffusé sur France 2 et France 3 la semaine du 13 au 20 juillet dans l’émission « Expression directe ».
A l’issue d’une concertation menée au pas de course pendant 50 jours sous la houlette de Nicole Notat, un rapport vient d’être remis à Olivier Veran, le 21 juillet.
Tirer les leçons du Covid-19 était le maître mot de cette vaste concertation. Elle se traduit par des mesures structurantes visant à réinvestir dans l’hôpital et réorganiser le fonctionnement du système de santé. La CFE-CGC note des avancées positives : le premier accord sur la revalorisation des métiers hospitaliers ; la promesse de l’ouverture de 4 000 lits ; la prise en compte des besoins du secteur médico-social ; le renforcement des projets territoriaux de santé ville/hôpital ; la prise de conscience des limites du système de régulation des dépenses de santé avec l’engagement d’une réflexion sur l’Objectif national des dépenses de l’Assurance maladie (ONDAM) confiée au Haut conseil pour l’avenir de l’assurance maladie (HCAAM) ; la correction de la loi Bachelot de 2009 avec la re-médicalisation de la gouvernance hospitalière ; la lutte contre les inégalités de santé.
33 mesures ont ainsi été proposées dans ce rapport mais, pour la CFE-CGC, le compte n’y est pas : ni sur le périmètre, ni sur le financement.
LE PERIMETRE
« Plus jamais ça ! » : L’État doit aussi reprendre la main plus largement sur l’encadrement de la recherche, l’innovation et l’industrie de la santé afin d’assurer une veille sanitaire. Il faut rebâtir un tissu industriel de la production pharmaceutique et du matériel médical à commencer par les plus essentiels d’entre eux. Cette démarche doit être coordonnée entre les États membres de l’Union européenne sur la gestion - voire même la mutualisation - des stocks disponibles sur le territoire européen.
« Prévenir plutôt que guérir » : Si la prévention est souvent mise en avant dans les discours d’intention, elle gagnerait à prendre une plus grande place dans les mesures concrètes.
« FIin de la bureaucratie » : Une coordination des acteurs sur le territoire est indispensable. Or pendant la crise sanitaire, les agences régionales de santé (ARS) ont montré leur incapacité décisionnelle et leurs limites en termes de moyens. Renforcer les associations d’élus, comme le préconise le rapport, n’est pas suffisant. Pour la CFE-CGC il faut réaliser un véritable audit de leur fonctionnement et trouver les meilleures améliorations possibles pour réduire l’opacité actuelle.
« La santé à vision internatinale » : La politique de santé doit s’intégrer dans une stratégie à vision internationale sur la recherche, le médicament, la question des mobilités professionnelles des professionnels de santé et les chaînes d’approvisionnement des équipements et dispositifs utiles à la protection de la santé.
LE FINANCEMENT
« La santé n'a pas de prix mais la santé a un coût » : Au moment où s’invite dans le débat le vaste chantier de l’autonomie, le gouvernement opère dans le cadre de la loi « CADES et autonomie » une réorientation des budgets disponibles pour couvrir la dette hospitalière.
Pour la CFE-CGC, la dette issue de la pandémie relève d’un aléa exceptionnel : elle ne peut être portée par la Sécurité sociale. C'est à l’État et non à la Sécurité sociale d’assumer la dette Covid. Il faut par ailleurs imaginer un financement des mesures préconisées par le Ségur de la santé sur la base d’une assiette pérenne garante de la stabilité du financement et donc de la soutenabilité du système.
Pierre Jan - Relations Presse et institutionnelles
pierre.jan@cfecgc.fr - Tél. : 01 55 30 12 92 - 06 32 05 69 02
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Le colloque se tiendra le 25 novembre 2021, à l'Élysée Montmartre* de 19h00 à 21h30.
Le thème de cet évènement est dédié autour de deux sujets : les effets de la révolution numérique et les tremplins vers l'inclusion sociale.
AU PROGRAMME :
- Ouverture du colloque par François Hommeril, président de la CFE-CGC ;
- Intervention de la secrétaire d’Etat, Sophie Cluzel (sous réserve d'agenda) ;
- Introduction de Mireille Dispot, secrétaire nationale Egalité des chances et santé au travail CFE-CGC.
Le colloque sera animé par Vincent Edin, journaliste et rédacteur-animateur. Des interventions, des temps d'échanges et deux tables rondes sont prévus pour rythmer cet évènement :
Table ronde 1 : Les effets de la révolution numérique
- Modification des rôles et des modèles de travail ;
- Prisme sur les principaux domaines d’actions.
Intervention de Christophe Roth, délégué national Egalité des chances et Santé au travail, administrateur Agefiph, et 1er vice-président du FIPHFP.
Table ronde 2 : Les tremplins vers l'inclusion sociale
- Garantir l’accessibilité ;
- Favoriser les compétences ;
- Promouvoir l’emploi numérique.
Gérard Mardiné, secrétaire général CFE-CGC, interviendra à la suite des tables rondes pour clôturer ce colloque.
L'évèment sera retranscrit en temps réel par vélotypie.
*72 Boulevard de Rochechouart, 75018 Paris.
Au lendemain du scrutin des élections professionnelles au sein d’Air France, les Organisations Syndicales qui viennent de recevoir la légitimité des salariés de l’entreprise ont décidé de refuser de se rendre à la convocation du Président Alexandre de Juniac lundi 16 mars.
La CFE-CGC, l’UNAC-CGC, FO, le SNPNC FO, la CFDT, l’UNSA Aérien, l’UNSA PNC, la CGT, le SNPL et le SPAF, réunis vendredi 13 mars après-midi, considèrent que les multiples déclarations médiatiques d'Alexandre de Juniac, Président de la Holding Air France / KLM, compromettent le dialogue social au sein de la Compagnie Air France.
La méthode du Président Alexandre de Juniac, qui annonce, à la place du Président d’Air France, par voie de presse et pendant le scrutin des élections professionnelles de la Compagnie Air France, une réunion devant se tenir fortuitement quelques heures avant le Comité de Nomination qui examinera son renouvellement à la tête de la Holding, répond à des enjeux qui ne sont pas ceux de la Compagnie Air France et de ses salariés.
Ce procédé est de nature à desservir les intérêts de notre Compagnie.
Le partage de la valeur est un élément central de la doctrine économique CFE-CGC. Le partage de la valeur ajoutée se définit comme la richesse créée par l’entreprise et ses salariés. Pour la CFE-CGC, l’entreprise ne peut créer de richesses sans le travail de ses salariés.
Comptablement on la définit comme la différence entre la production de l’entreprise et les consommations intermédiaires nécessaires à sa production.
Notre guide vous éclaire sur les points suivants :
- Où trouver la valeur ajoutée et ses composantes ?
- Comment préparer la négociation ?
- Quelle évolution du partage de la valeur ajoutée sur une longue période en France ?
François Hommeril, président confédéral, était l'invité de franceinfo le mardi 30 janvier. Il a réagi après les annonces du Premier ministre et de sa déclaration de politique générale.
"La smicardisation de la France, c'est le bilan dont il est porteur", a réagi François Hommeril. "La CFE-CGC, est le syndicat des techniciens, des agents de maîtrise, des cadres, et on se sent très concerné par les conséquences de ces politiques salariales qui nous ont amenées aujourd'hui à constater une perte de pouvoir d'achat de l'ordre de 15 à 30%, suivant la catégorie à laquelle on appartient, dans la classe moyenne."
Concernant l'annonce faite par le Premier ministre de supprimer l'allocation de solidarité spécifique, "C'est inadmissible" pour le président confédéral. Cette mesure qui consiste à faire basculer les gens de l'Allocation de solidarité spécifique (ASS) au RSA et qui vient les priver des trimestres qu'ils accumulent dans le dispositif de l'ASS pour la retraite."
Interrogé sur la semaine de quatre jours, que le Premier ministre demande aux ministères d'expérimenter, le président confédéral s'est exprimé "On a déjà pas assez d'avoir des journées à rallonge sur cinq jours. Il vient dire finalement "vous allez faire la même chose mais en quatre jours et c'est super, tout le monde sera content. Non. En fait, tout le monde ne sera pas content."