Cette décision n’est pas un renoncement à exercer la plénitude d’un mandat de représentation que les salariés nous confient mais une alerte face à un trouble délibéré à l’ordre des institutions et au délitement du respect qui est dû aux partenaires sociaux dans une démocratie.
En effet, depuis 5 ans, voire au-delà, les syndicats sont assignés à un rôle de faire-valoir, renvoyés dans les entreprises, le seul lieu où le pouvoir leur reconnaît une utilité concrète. Méconnaissant la force du paritarisme dans sa capacité à générer du développement économique à l’appui d’une norme sociale ambitieuse, l’exécutif légifère sous la dictée des puissants sans jamais intégrer les impacts mesurés d’une politique de dérégulation inefficace.
Ainsi, et dans le même temps, nous entendons un discours invitant chacun à la résilience et au changement, et constatons des actes renforçant la méthode de la décision unilatérale habillée d’une vague « concertation » dont tout le monde connaît l’issue. Le projet de loi sur l’assurance-chômage et ce qu’il porte d’intention sur la réforme des conditions d’indemnisation en fonction de la conjoncture est l’exacte illustration d’une méthode que la CFE-CGC ne peut plus accepter.
C’est une chose d’être conforme aux engagements de son mandat, c’en est une autre de cautionner par sa présence une nouvelle instance dont la fonction, à l’évidence, est de siphonner ce qui reste de raison d’être aux assemblées et aux structures démocratiques de représentation des intérêts dont les corps intermédiaires sont naturellement porteurs.
Le président de la République nous invite à « faire Nation », nous l’invitons pour cela à respecter les institutions de la Nation, à faire confiance aux organisations syndicales et à entendre la vérité dont ils sont les porteurs. Créer pour cela une instance ou une méthode nouvelle est inutile et intensifie la défiance envers un pouvoir sans cesse tenté de brouiller les pistes.
Pour la CFE-CGC, le CNR est un objet de communication, rien de plus. La preuve désormais nous en a été donnée. C’est, enfin, une usurpation d’identité assez indélicate que la CFE-CGC ne veut pas cautionner.
Pierre Jan - Relations Presse et institutionnelles
pierre.jan@cfecgc.fr - Tél. : 01 55 30 12 92 - 06 32 05 69 02
L’espace publications de la CFE-CGC, vous propose un ensemble de ressources afin d’informer les adhérents et militants sur différents sujets : la société et son évolution, le monde du travail, l'entreprise, l'actualité sociale et syndicale…
Plus d’une vingtaine de publications sont éditées chaque année. La CFE-CGC met à votre disposition dans cette rubrique :
- Notre magazine trimestriel ;
- Le bulletin confédéral mensuel ;
- Nos guides et mémos pratiques pour vous accompagner au mieux sur des thématiques essentielles.
La CFE-CGC organise une conférence-débat conjointement avec l'IRES, le mercredi 24 novembre 2021. L'évènement aura lieu à la Maison de la CFE-CGC, à partir de 18h30.
Ce colloque sera consacré à la présentation de deux études : La création d’entreprise : un rejet du salariat ? et Les nouveaux intermédiaires du travail B2B.
François Hommeril, président de la CFE-CGC, introduira le colloque.
Une présentation de l'Ires sera réalisée en introduction par Franck Mikula, son vice-président.
La création d’entreprise : un rejet du salariat ? (étude réalisée dans le cadre du partenariat CFE-CGC IRES)
Nous recevrons les auteurs de l'étude :
Emmanuel Abord de Chatillon, professeur des universités à l’université Grenoble Alpes, responsable de la chaire management et santé au travail et du master management stratégique des ressources Humaines de Grenoble IAE ;
Fabienne Bornard, enseignante-chercheure à l’INSEEC et spécialisée en entrepreneuriat.
Les nouveaux intermédiaires du travail B2B : comparer les modèles d’affaires dans l’économie numérique collaborative, avec un focus sur les freelanceurs et prestataires de services intellectuels
Odile Chagny, économiste à l’Ires et animatrice du réseau Sharers & Worke, présentera son étude.
Ce colloque permettra de répondre aux questions :
- Quels sont les facteurs déclencheurs du passage du salariat à la création d’entreprise ?
- Quelle est l’équation économique du développement des nouvelles formes d’emplois ?
- Quels sont les nouveaux enjeux syndicaux, découlant de ces évolutions ?
L'évènement se déroule uniquement en présentiel. L'inscription est obligatoire et le nombre de places limité.
Comment accéder à l'évènement ?
Maison de la CFE-CGC - 59, rue du rocher 75008 Paris
M° : Europe, Villiers ou St Lazare
Pour rééquilibrer les régimes de retraites complémentaires la CFE-CGC demande :
- L'augmentation des cotisations patronales et salariales
- Le maintien d'une réversion stable à 60 %
- La désindexation mesurée des pensions pendant 3 ans
- Le report de la revalorisation du point au 1er octobre
- La revalorisation du salaire de référence
Présenté sous forme de questions-réponses, le guide « salarié(e)s des TPE : quels sont vos droits ? » permet de découvrir ses droits et obligations. Si un salarié ou une salariée de TPE a besoin d’informations sur des sujets tels que le droit du travail, les salaires et le pouvoir d’achat, l’égalité professionnelle, la formation, la qualité de vie au travail, les risques psychosociaux, les aidants familiaux ou encore l’épargne salariale. Les représentants de la CFE-CGC disposent des compétences nécessaires pour répondre à leurs demandes.