L'impact de l'investissement responsable
Nos expertes et experts se mobilisent pour vous apporter décryptages, analyses et réponses à toutes vos interrogations. Cette page est quotidiennement mise à jour.
Nous vous proposons d'ores et déjà plusieurs décryptages.
La CFE-CGC renforce son engagement pour le développement de valeurs sociales et environnementales qui permettront aux futures générations de vivre dans une société respectueuse de l’environnement, de la biodiversité et des droits sociaux.
Depuis de nombreuses années, la CFE-CGC a intégré cette dimension à son approche revendicative à travers notamment :
- Sa participation au Comité National Biodiversité (CNB), au Conseil National de la Transition Écologique (CNTE), à la plateforme RSE de France Stratégie et la Commission de l’Économie du développement durable du Ministère de la Transition Écologique.
- Son adhésion, en février 2018, au Global Compact des Nations Unies sur le respect des normes internationales du travail et de l'environnement.
- L’accompagnement de ses militants à la prise en main de ces nouveaux enjeux.
Aujourd’hui, la CFE CGC renforce sa position à travers le déploiement de nouvelles actions en faveur de la mise en œuvre d’une transition écologique juste, qui anticipe les conséquences sociales et économiques qu’elle génère pour les salariés, dont l’emploi, les métiers, les compétences, l’environnement de travail, connaissent déjà, et connaitront à l’avenir, d’importantes mutations.
Au programme
- Présentation des nouvelles actions de la CFE-CGC en matière de dialogue environnemental par Madeleine Gilbert, Secrétaire Nationale RSE - Développement Durable et François Moreux, Délégué National RSE - Développement Durable.
- Introduction aux aspects juridiques et techniques de ces enjeux au sein du dialogue social d’entreprise par Mathilde Despax, présidente du Gate 17 et Timothée Quellard, co-fondateur d’Ekodev.
- Témoignages de deux responsables syndicaux engagés, Magaly Frey (Capgemini) et Nicolas Eono (Orange Business Services).
Gérard Mardiné, est militant CFE-CGC depuis presque 30 ans. Son engagement syndical est multiple : au sein de son entreprise, SAFRAN, mais également au niveau territorial, et au sein de sa fédération d’appartenance : la métallurgie.
Le 5 février dernier, il s’est rendu au Salon des CE, pour animer la conférence : la réconciliation entre les salariés et l’entreprise. Rencontre.
La rédaction : Bonjour, le titre de votre conférence semble induire qu’il y a un divorce entre les salariés et les entreprises. Est-ce le cas ?
Gérard Mardiné : Sans parler de divorce, je dirais plutôt qu’il y a rupture de confiance.
L’entreprise a vécu des évolutions majeures ces dernières années : mondialisation des échanges, nouveaux modes d’organisation, impact des nouvelles technologies, financiarisation, dégradation du climat social... Ces évolutions ont eu lieu dans un contexte d’augmentation du chômage et de manque de lisibilité face à l’avenir.
LR : Quelles conséquences ces évolutions ont-elles eu sur les salariés ?
Gérard Mardiné : On note un désengagement des salariés et des sans-emplois qui sont moins attachés à leur structure. Le collectif a laissé place à l’individualisme, les risques psychosociaux ont explosé- le burn-out ( 19% des cadres sont concernés par un risque de burn-out), et les conflits personnels entre activité professionnelle et éthique personnelle se multiplient.
De nombreux accords RPS/ harcèlement ont été mis en place, mais ils ne résistent pas à la dictature du court-terme.
Les salariés n’ont plus confiance en leurs élites qui ne sont plus des modèles d’exemplarité. Les scandales sur les retraites chapeau, les parachutes dorés ou l’optimisation fiscale ont élargi le fossé entre eux et leur direction.
Face à cette spirale négative, il faut un sursaut collectif, une vision économique et sociétale à long terme !
Le besoin de réconciliation est réel.
LR : Quelles sont les solutions proposées par la CFE-CGC ?
Gérard Mardiné : Nous souhaitons revenir à des grands équilibres performants, respectueux de l’homme et de ses fondamentaux afin de retrouver confiance dans notre avenir à long terme : tous les acteurs conviennent que qualité de vie au travail est synonyme d’efficacité et de performance des entreprises.
L’entreprise doit redevenir un collectif d’intérêts équilibrés entre les salariés, les clients, les fournisseurs et les actionnaires, la dérive actuelle au profit des actionnaires au détriment notamment de l’investissement et des salariés est inacceptable et pénalisante pour l’économie.
Il faut agir pour faire prévaloir ses principes de bon sens et rester optimiste, gardons confiance dans un avenir qui ne peut-être que commun, nous nous en sortirons ensemble, pas chacun pour soi !
Notre fiche synthétique à la loupe "Assurance chômage" vous donne les éléments essentiels pour calculer le montant des allocations ARE et la durée d'indemnisation.
QU'EST-CE QUE L'ALLOCATION D’AIDE AU RETOUR A L’EMPLOI ?
L'allocation d'aide au retour à l'emploi (ARE) est une indemnité chômage. Pour pouvoir en bénéficier, vous devez être inscrit à Pôle emploi et avoir travaillé au moins 6 mois dans les 24 derniers mois à la date de fin de votre contrat de travail.
COMMENT EST CALCULÉ LE MONTANT DE VOTRE ARE ?
Pour calculer le montant, toutes les rémunérations qui trouvent leurs contreparties dans l’exécution du contrat de travail sont prises en compte pour la détermination du salaire de référence (les anciens salaires, y compris les primes, les indemnités de 13e mois...), En revanche, ne sont pas prises en compte dans le calcul de l’ARE :
- Les indemnités de licenciement
- Les indemnités de rupture conventionnelle
- Les indemnités compensatrices de congés payés
Le montant brut journalier de l'ARE se compose d'une partie variable qui est égale à 40,4 % du salaire journalier de référence + une partie fixe de 12,47 euros.
PENDANT COMBIEN DE TEMPS AVEZ-VOUS DROIT À L’ARE ?
Les périodes couvertes par le contrat de travail déterminent la durée d’indemnisation. La durée du versement dépend de la durée d’affiliation au cours des 24 ou 36 derniers mois. Elle est au minimum de 182 jours.
A la veille de la 11e journée de mobilisation contre la réforme des retraites, l'intersyndicale rencontrait la Première ministre le 5 avril, à l’invitation du gouvernement. François Hommeril dresse un échec de cette réunion : "Mon sentiment personnel c'est que la Première ministre n'a pas le mandat pour dire, il n'y a pas d'autres options que de retirer la réforme des retraites. Elle a un ordre de l'Élyséequi est de ne rien lâcher sur le sujet."
L’intersyndicale reste déterminée et demande le retrait de la réforme. '"On n'est plus sur un désaccord. Il n'existe plus rien à l'appui de la justification de cette réforme. On a démontré qu'elle ne servait à rien."
"On n'est plus sur un désaccord. Il n'existe plus rien à l'appui de la justification de cette réforme. On a démontré qu'elle ne servait à rien"
— Sud Radio (@SudRadio) April 5, 2023
► François Hommeril (@fhommeril), président de la @CFECGC, dévoile les conclusions de la rencontre avec Elisabeth Borne pic.twitter.com/lZ3EYaSOIX